Investir en formations, ça paye !

Chez Soetaert, nous accordons énormément d’importance à la formation et à l’instruction continue de nos collaborateurs. Nous sommes une entreprise de production, où le timing et surtout la connaissance technique jouent un rôle important. Pour exécuter correctement des techniques complexes, une formation pratique correcte est nécessaire, et il s’agit là précisément d’une des points forts de notre entreprise. Nous en avons parlé avec Jonas Bruneel, conseiller en prévention chez Soetaert depuis 2004.

Chez nous, la formation est un concept bien établi !

“Absolument. Investir dans la formation de nos collaborateurs et prendre le temps de le faire dans un planning très rempli est une priorité. L’ancien chef d’entreprise Peter Caset et le directeur actuel Eric Beyts ont toujours supporté et encouragé ce principe activement. Outre la formation de nous ouvriers, nous essayons aussi d’accorder de l’attention à la formation des employés administratifs et des dirigeants.”

Pourquoi mise-t-on sur la formation interne chez Soetaert ?

“Je crois fermement dans le principe des ‘équipes autonomes’. Tout le monde au sein de l’équipe (de fondation) est à même d’apprendre tout à propos des techniques et machines les uns des autres. Grâce à ce parcours de formation interne, les ouvriers peuvent évoluer au sein de notre entreprise. Par exemple, ils commencent à la pompe, pis ils opèrent l’excavatrice, puis la grue mobile, et enfin la machine à fondations. Les nouveaux venus aussi sont déployés de cette façon pour leur permettre de sentir ‘chez eux’ rapidement chez Soetaert et dans leur équipe. Dans ces formations internes à l’entreprise, les ‘mentors’ sont des ouvriers expérimentés ou des dirigeants.”

Comment se passe la formation pour les nouvelles machines pour lesquelles vous ne disposez pas de la connaissance au sein de l’entreprise ?

“Pour les nouvelles machines, nous essayons d’arranger une formation avec le fournisseur sur le chantier ou dans notre atelier. Ainsi, STS a dernièrement développé une formation sur mesure pour Soetaert pour la MPC 2800 et Cerco a assuré une formation pour le nouveau mélangeur Tecniwell TWM50. Un autre exemple, c’est la formation de deux jours pour la grue mobile de type Sennebogen. L’année dernière, les machinistes qui ont une certaine expérience sur d’autres machines (pour fondations) ou grus ont suivi la formation de notre fournisseur Van Haut à Kruibeke. La formation en soi a été assurée par un instructeur expérimenté, à la plus grande satisfaction des ‘stagiaires’ qui ont empoché quelques compétences supplémentaires et un certificat.”

Vous êtes aussi le moteur derrière la journée annuelle des formations, qui s’est également révélé un incroyable succès cette année-ci.

“La journée des formations est un concept unique de formations pratiques sur mesure pour les travailleurs, mais il s’agit aussi d’un événement social. Nous l’organisons déjà depuis 2007. Depuis lors, une culture positive s’est formée et c’est devenu une règle générale. Ce jour-là, tous les chantiers sont à l’arrêt pour permettre à tout le monde de participer. Cette année-ci, le dernier vendredi du mois d’août, nous avons compté 160 participants pour 16 formations différentes, un nouveau record ! Depuis lors, nous avons remarqué que d’autres entreprises de construction ont suivi l’exemple et organisent aussi une journée de formation. Ceci prouve une fois de plus sa plus-value et qu’investir dans des formations, c’est payant !”

Dans le préambule, Eric Beyts a déjà parlé du nouveau certificat personnel. Pouvez-vous nous donner un peu plus d’explications à ce sujet ?

“Le nouveau certificat personnel pour machinistes de machines pour fondations profondes comporte trois aspects essentiels : la formation fondations profondes (FFP), le journal pratique et la formation continue obligatoire, ce que nous appelons le refresh. En tant que responsable des formations au sein d’ABEF, je suis très fier de toutes ces réalisations. Ainsi, nous avançons d’un grand pas pour notre secteur. Comme l’employeur doit enregistrer l’expérience pratique du titulaire du certificat quatre fois par and dans un journal, on voit immédiatement combien de fois le machiniste a travaillé avec quelles machines. Les formations de suivi sont également tenues à jour dans ce journal. Ainsi, nous savons si le machiniste a tenu ses compétences à niveau et reste au fait des nouvelles techniques et des nouvelles règlementations. Ce certificat personnel donne donc un récapitulatif complet des compétences du machiniste, sans conteste une autre plus-value et une sécurité pour les clients qui n’ont encore jamais vu une machine de fondation sur leur chantier.”

La barre est toutefois placée très haut, non ?

“On attend d’un sous-traitant que ses ouvriers soient formés et puissent soumettre les certificats nécessaires pour opérer toutes les machines sur le chantier : excavatrice, nacelle élévatrice, engin de manutention télescopique... Le grand défi, c’est de rendre tous les machinistes multifonctionnels. Chacun d’eux a ses propres techniques préférées qu’il pratique le plus, mais il est pratique que chaque machiniste connaisse les différentes techniques. Entre-temps, tous nos machinistes sont d’ailleurs titulaires d’un certificat personnel. Les machinistes futurs sont planifiés et suivent les parcours de formation de l’ODF.”